14 septembre 2023

Toulouse - Valence

 

Petit voyage de 7 jours à travers le Quercy, l'Aubrac, la Margeride, les hauts plateaux de l'Ardèche. Du beau temps, même pas de pluie le dernier jour, sublimes paysages de la "diagonale du vide" .




Jeudi : une journée de train qui se passe bien, mais oui... Toulouse 17h20 : vite le canal latéral à la Garonne, vers Montech, où le gardien du camping municipal, forcément déjà parti, m'avait laissé toutes les instructions. La vallée de la Garonne est bruyante. 47 km.


canal latéral à la Garonne

Montech

 

Vendredi : canal de Montech, Montauban et la place Nationale, les gorges de l'Aveyron... canicule. Aucune difficulté pour remplir fréquemment les bouteilles. 97 km. Le camping est perdu dans la campagne. Juste le martèlement des pics verts au petit matin. Mais pourquoi, quand je dis que j'habite à Grenoble, tout le monde tient absolument à me dire ce qu'il pense de Grenoble, alors que personne n'y est allé...? Juste le souvenir d'une vague belle-mère qui en est parti il y a vingt ans et qui avait parlé d'insécurité... encore un moment pénible.


canal de Montech


Montauban


Gorges de l'Aveyron



Saint-Antonin-Noble-Val


Samedi : à travers le Quercy, vers le Lot. Concours des plus petites, désertes, et jolies routes. Une étape un peu trop longue, encore sous la canicule. Trois supermarchés pour trouver un raccord USB, échec. Le soir je raccourcis les dernières étapes, ajoute un jour, organise l'hébergement pour laisser passer sans trop d'inconfort la vague d'orages prévue. Camping à Entraygues-sur-Truyère, au bord... du Lot. 112 km





le Lot




Entraygues-sur-Truyère


Dimanche : les choses sérieuses commencent : la montée sur le plateau de l'Aubrac. Départ 200m, arrivée à plus de 1300m. Une jolie façon de tester ce qu'il reste du célèbre virus que j'ai rapporté des îles Lofoten. C'est dimanche, jour de tourisme, donc beaucoup de circulation. J'arrive à Laguiole, tout est désert, sauf les restaurants. Je renonce à faire la photo du vélo sous la célèbre statue, étouffée par les voitures. C'est la même chose à Aubrac. À Nasbinals, l'ambiance est au pèlerin de Saint-Jacques... et on y trouve des cordons USB. Le camping à Aumont-Aubrac est un point de passage obligé de chemin de Compostelle. Une randonneuse me parle de cette étrange ambiance sur le parcours : on y vient marcher - souvent pour la première fois au prix d'ampoules et de tendinites - pour trouver la résolution de ses problèmes personnels, et manifestement on en fait profiter tous ceux qu'on rencontre.
C'est dimanche soir, on est nombreux à avoir mal anticipé la fermeture des magasins. On partage ce qu'on a, ça fait quand même peu, mais l'ambiance en est bien meilleure. 90 km










Nasbinals


Lundi : après l'Aubrac, c'est la Margeride. C'est même un peu plus haut. Mais cette fois-ci l'altitude de départ est de 1000m. Et ce soir c'est caravane à Langogne. 69 km. Une petite distance qui laisse le temps de boire le café dans des bars de village... mais il n'y avait qu'un village, et du seul bar ouvert provenait les fracas d'un règlement de compte domestique...






Grandrieu


On fait rien de sérieux contre le réchauffement climatique, et puis un jour... voilà ce qui arrive !

Mardi : toute petite étape, les orages sont prévus en fin d'après-midi, j'ai prévu de dormir dans une ferme-gîte aux Estables. Je retrouve des routes connues. À Coucouron, il y a un bar accueillant où on peut boire du café sans disputes. 61 km




la Loire

lac d'Issarlès

Issarlès le village... qui a été vivant... un jour... mais pas aujourd'hui



Les Estables

Mercredi : dernier jour, passage par le point le plus haut, 1579m. Après, seulement de la descente jusqu'à Valence, par de petites routes, la DolceVia, et la ViaRhôna. 106km





col de la Croix de Peccata, 1569m





Dolce Via, Le Cheylard

traditionnelle photo à l'écluse de Beauchastel