Seulement 2 petits jours malgré cet été indien qui n'en finit pas. Deux jours plein de couleurs d'automne. Grenoble - Bouvières (155 km), nuit bivouac, et Bouvières - Valence. Ce n'était pas prévu aussi court, mais un régal quand même.
Avant de partir, tout un tas de questions à régler : quel vélo, quel matériel... ? Comme il fait froid la nuit, l'option vélo carbone + bagages Apidura est éliminée : pas assez de place pour les vêtements et le matériel chaud pour dormir. Au dernier moment, une roue est à changer. Trouvée in extremis la veille du départ. Les freins sont trop usés : retour au magasin.
Départ à 5h00, juste pour une photo de Grenoble qui s'éveille. Et aussi pour pédaler le plus de km possible. Le trajet prévu était bien plus ambitieux. Second petit déjeuner à Lans-en-Vercors. Dans ce bar une dame fait rire l'assistance. Une vraie mitraillette à blagues pourries. L'alcool de la nuit précédente fait encore des ravages. Désopilant. Ça me fait moins rire après quand je pense que cette dame pourrait avoir pris sa voiture et vouloir me doubler sur cette si étroite route entre Lans et Villars. Passé Villars-de-Lans, la petite route de Valchevrières marque le début du Vercors que je préfère : plus de voitures, de petits villages épars. Troisième petit déjeuner à Saint-Aignan. Je connais la boulangerie, je l'ai déjà dévalisée. Le tunnel du col de Rousset est soumis à un vent du Nord assez fort. On se croirait dans un tuyau d'aspirateur... dans le bon sens. C'est très grisant. Pour une fois je vais descendre le col de Rousset. Et entrer dans le Sud.
A la nuit tombante, je trouve facilement un coin de bivouac après Bouvières, dans la montée du col de Sausse.
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| Villars-de-Lans |
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| Saint-Aignan |
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| col de Rousset |
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| gorges de la Roanne |
La nuit ne se passe pas si bien. Le matériel vendu pour éviter la condensation ne tient pas ses promesses. Tout est trempé à l'intérieur du bivvy, le duvet y compris. Comme il est impossible de le faire sécher rapidement à cette saison, je décide de rentrer tranquillement prendre le train à Valence, par la Via Rhôna. Et donc de rester de dormir jusqu'à l'arrivée du soleil, au lieu de repartir dans la nuit à 5h00. Je pensais être au moins un peu chagriné de ce forfait. Même pas, tant les paysages étaient magnifiques. L'arrivée sur Valence a été l'occasion de découvrir sous un pont du street art assez époustouflant.
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| bivouac |
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| les falaises de Saoû |
