Et voilà c'est parti ! Départ de la maison en vélo vers la gare la plus proche, 25 km. Le train sera en retard, mais pas assez pour compromettre la correspondance à Marseille. Pour y faire grimper un vélo avec sacoches, plus une remorque avec sacoches également...
il faut avoir anticipé : le timon de la remorque reste fixé au vélo, c'est plus pratique, et une sangle est attachée à la remorque pour faire poignée. Assez pratique. Le voyage n'a pas commencé que la "troisième roue" provoque déjà de la curiosité bienveillante. Ça se répètera plusieurs fois dans le voyage. Le TER est plutôt long, je vise une porte au hasard, et qui apparaît pour m'aider à charger vélo et remorque ? Mes deux comparses, la mine réjouie !
À Marseille, un peu de mécanique sur le vélo de Marielle pendant qu'elle bavasse avec une de ses amies. Le chargement des vélos sur ces trains grandes lignes est toujours aussi malaisé. Le voyage passe assez vite grâce à des voisins agréables.
Gare Saint-Jean, Bordeaux. Descente du train, remontage des vélos. Il y a une rampe pour passer sous la voie, pas pour remonter au niveau de la salle des pas perdus. Redémontage de la remorque, escalier une première fois avec le vélo, une seconde avec la remorque. Les filles tentent avec succès les vélos chargés sur l'escalator. Bravo !
À la sortie de la gare, notre hôte warmshowers nous attend avec sa famille. Les mots nous manquent pour évoquer leur gentillesse et leurs attentions : visite du vieux Bordeaux en vélo la nuit, repas kebab, hébergement, petit déjeuner de roi.