Pour nous qui arrivons des collines et montagnes de Haute-Provence, le nombre de vraies pistes cyclables est hallucinant. On arrive même à se tromper de piste ! Une fois la piste Bordeaux-Lacanau rejointe, nous ne roulons sur des routes "normales" que quelques kilomètres, pendant plusieurs jours.
Départ de Bordeaux, piste Bordeaux-Lacanau à partir de St-Médard-en-Jalles, Lacanau, repas au bord de l'étang, Lacanau-plage où nous voyons enfin la mer, la vraie, celle avec les vagues. Déjà une soixantaine de kilomètres.
Puis cap au Sud vers le Cap-Ferret (encore 60 km). On a du mal à y trouver un camping, donc c'est bivouac. On trouve un endroit convenable dans la forêt de pins à côté de Claouey.
Il pleut au moment du réveil. J'ai essayé le hamac... à garder pour les cas d'extrême urgence seulement ! Quelques kilomètres pour rejoindre le Cap-Ferret. On rejoint Arcachon en bateau. Il faut enlever remorque et sacoches. C'est ça ou le tour du bassin, une grosse journée. Alors on le fait de bonne grâce. À Arcachon, on se réfugie sous un kiosque en attendant que passe une grosse averse. On fait un détour par l'inévitable dune du Pyla. Trop facile de garer les vélos, quand les voitures cherchent leur place et doivent payer. Après la dune du Pyla, direction Le Teich. Une dernière averse nous oblige à un repas abrité sous des arcades.
On rejoint la piste Le Teich - Mios - Bazas. Et ça repart... jusqu'à Hostens. Pas de camping, mais puisque les camping-cars sont tolérés au bord du lac, on se joint à eux. 103 km.
Quatrième jour du voyage : départ de Hostens, retour sur la piste. Saint-Symphorien, Uzeste, et enfin Bazas, en fin de matinée, où la piste s'arrête. Fin aussi, assez brusque, de la forêt landaise, des résineux. Le paysage commençait à nous paraître monotone. Et comme on appuie moins sur les pédales sur ce terrain plat qu'en montée, on est plus assis sur la selle... on a plus mal aux fesses que dans nos montagnes. Ça on en n'avait pas l'habitude !