3 août 2010

été 2010 #4 : canal Latéral à la Garonne

À partir de Bazas (pause café-courses) il reste une vingtaine de kilomètres pour rejoindre Castets-en-Dorthe, point de départ du canal. Enfin ! ça monte et ça descend ! enfin autre chose que du pin des Landes ! Peu de circulation, c'est l'heure où tout le monde mange.
De nombreux pèlerins qui se rendent à Saint-Jacques-de-Compostelle à pied. Pique-nique à la dernière écluse du canal latéral à la Garonne (la première pour nous, puisque nous remontons la Garonne). La piste est parfaite, roulante. L'ambiance est silencieuse, majestueuse, sous l'ombres de platanes immenses. Et ça avance vite ! Les seules montées sont celles au passage des écluses. Beaucoup de vélos, de pêcheurs, dont certains nous hèlent depuis l'autre rive pour nous saluer. Magique !
Les points d'eau ne sont pas si nombreux, il ne faut pas les manquer.

On s'arrête au camping municipal du Mas-d'Agenais, réputé sur de nombreux forums. On confirme. Il domine le canal du haut d'une fortification, quelques emplacements seulement. Et le matin une dame vient quasiment en s'excusant pour nous demander les quelques euros de la nuit. À ne pas manquer, notamment pour les rencontres avec les autres cyclos. Et le village est charmant.
Encore 106 km cette journée.

Cinquième jour : départ directement sur la piste du canal. Le chemin est ombragé la première partie de la journée. Un peu avant Agen, peu d'arbres, un peu plus de soleil, qui est d'ailleurs bienvenu. La traversée du pont-canal d'Agen est assez spectaculaire. Ravitaillement et repas à Agen, ville envahie par les voitures. Retour sur le canal, et ça roule, ça roule. C'est facile, mais nous on est de la montagne !

En fin d'après-midi le canal traverse Moissac, jolie ville connue pour son abbaye. Pause glaces (délicieuses), traversée d'un autre pont-canal, en briques rouges et on arrive à Castelsarrasin. Le camping municipal au bord de la Garonne nous plaît bien, sauf qu'il est à 2 km de la ville, par une route encombrée.
112 km, que du canal.

Sixième jour : encore un peu de canal aujourd'hui, jusqu'à Montech, après c'est fini. On y découvre une machine infernale : la pente d'eau de Montech. Ce dispositif expérimental était censé éviter 4 écluses aux péniches. Ça n'arrive pas à nous impressionner. On quitte la voie verte, puisque le canal de Montech, qui relie Montauban, n'est pas encore aménagé.