Pour éviter 3 ou 4 jours de vent de face à travers les Pays-Bas, je prends le train à Leeuwarden, jusqu'au Sud du Pays. Je dois aussi trouver un magasin de sport pour trouver un gilet fluo (perdu) et une lampe avant (oubliée) pas trop chère. Le sud de la Hollande, et ses collines ! les premiers reliefs depuis...
Il y a beaucoup de monde, énormément de cyclistes. Petit détour dans une zone commerciale pour trouver un Décathlon, puis Aachen (Aix-la-Chapelle), en Allemagne. Gros, très gros problème pour trouver de l'eau, car ce soir ce sera manifestement camping sauvage. Je trouve le début de la Venbahn sans trop de soucis, grâce aux informations trouvées sur Internet. On ne sait jamais si on est en Allemagne ou en Belgique. 93 km.
Toute la matinée sur la Vennbahn, ancienne voie ferrée reconvertie en voie verte, c'est agréable, même avec les détours. À St-Vith, arrêt-café-wifi-courses. Quelques dizaines de km sur une route ordinaire, et retour sur un Ravel, autre voie verte belge, très commode, jusqu'à Bastogne. Des kilomètres et des kilomètres à travers la campagne belge, sous la canicule tout l'après-midi, pour rejoindre Neufchâteau (B), puis Florenville, pratiquement à la frontière avec la France, où je trouve un camping municipal qui n'a pas oublié l'accueil des voyageurs à pied, en vélo ou autre. 162 km.
Florenville - Bar-le-Duc par de (toutes) petites routes : 136 km de paysages plats (avec de belles montées et descentes), champs de blé, éoliennes, et la chasse aux robinets d'eau dans les cimetières.
Bar-le-Duc - Chaumont : 111 km. Le temps est gris, donc frais, les paysages plus variés, et je tombe à partir de Joinville sur le canal de la Saône à la Marne. Assez monotone, une piste non entretenue, donc peu roulante, mais loin des voitures.
Le lendemain, la météo est exécrable... et j'ai envie de rentrer, direction la gare.