Sorti de la gare de Roanne vers
9h30, sous un ciel bas, je déambule dans le centre-ville à la recherche
d'un café et d'un picnic. Manifestement ce n'est pas encore la bonne
heure pour se faire une idée d'une ville. Le début du trajet fait bonne
impression : une voie verte le long d'un canal qui longe la Loire, puis
c'est sur une ancienne voie ferrée.
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| Une voie verte, très verte ! |
Arrivée à Paray-le-Monial
en début d'après-midi. Tout est très joli, très propre. Pas de chance,
la basilique est fermée, je l'aurais bien visitée. C'est bien plus un lieu
de pèlerinage que de tourisme. Les bâtiments historiques sont
magnifiques.
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| Arrivée sur la mythique EV6 |
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| Paray-le-Monial |
Installation au bord du canal qui relie la Loire à la Saône, sur une aire de camping car. Ce n'était pas vraiment une bonne idée, la circulation sur la route de l'autre côté du canal n'a jamais faibli tout au long de la nuit. C'est fou comme les gens ont besoin de rouler, la nuit.
Jour 2
Parti assez tard, j'attendais le soleil pour faire sécher la tente, détrempée, il n'est jamais venu de la journée. Ce devait être le plus beau jour de la semaine. Ce sera le moins mauvais, finalement. Matin consacré à suivre les petits panneaux "Euro Vélo 6". Mauvaise pioche. Des tours et détours invraisemblables, des descentes et remontées sans logique, paysages sans intérêt, quelques tronçons même assez dangereux (Montceau-les-Mines) et de longs passages évitables dans la boue. Une cycliste rencontrée en fin d'après-midi m'a dit qu'il n'y avait que les touristes qui suivaient l'itinéraire balisé, eux ils passaient par la route le long du canal. Donc éviter la section Paray-le-Monial - Montchanin.
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| ...tout finit en déglingue... |
Nuit exactement à l'endroit repéré sur les cartes avant de partir, un lieu magique... qui se mérite : il a fallu pousser le vélo.
Jour 3
Réveil après une nuit calme. Pour la vue, il faudra revenir un jour où la météo est plus clémente.
Après Châlons c'est la voie verte "Sud-Bourgogne" que je connais bien.
C'est
facile, le vent pousse. Je fais un peu de tourisme dans quelques
villages. Ils sont beaux, mais l'ambiance "fin d'hiver venteux" me pousse
à ne pas vraiment m'arrêter.
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| Buxy |
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| Saint-Gengoux-le-National |
Mais où dormir ce
soir, avec ce vent glacial qui bat la campagne ? Un joli emplacement est rejeté : trop près d'une rivière. La
voie verte est une ancienne voie ferrée. Il y a des gares dans chaque
village, abandonnées, vendues, ou... transformées en abri. J'ai failli ne pas m'y
arrêter ! J'ai dû revenir sur mes pas pour comprendre le bon plan. C'est à Cormartin.
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| Cormartin |
Jour 4
Encore une bonne nuit !
Bon, c'était pas tropical quand même. À Cluny, la motivation manque pour laisser le vélo tout seul sur une grande place déserte, on reviendra visiter une autre fois. Un jour où il fera moins froid par
exemple 😉. Je finis la voie verte jusqu'à Mâcon. L'idée ensuite était de tester
l'itinéraire V50, qui va de la Moselle à Lyon. Un itinéraire "en cours de construction", mais toujours bien fléché même dans les parties provisoires... selon le site officiel. Des promesses, toujours des promesses... Bon, de Mâcon à Lyon, il
n'y a strictement rien de fait. Des fois c'était olé olé, à la limite du cyclable même avec des gros pneus, pas
fléché sauf les 10 premiers kilomètres. Exceptée la commune de Trévoux, dont l'aménagement, sur le point d'être terminé, est magnifique. Cela dit, l'itinéraire est vraiment
agréable, au plus près de l'eau.
À Villefranche-sur-Saône,
où j'avais prévu de prendre le train, je décide de continuer jusqu'à
Lyon. Il y a eu des beaux passages. L'arrivée dans la grande ville avec
tous ces gens bien habillés était étrange. Et c'est fini. 130 km
aujourd'hui... le vent dans le dos tout le temps 😄.
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| Arrivée à Lyon |