Initialement, on s'était fixé d'aller à Venise. Quand on est arrivé dans la plaine du Pô, on a renoncé à la traverser dans le sens de la longueur, en pédalant comme des fous à travers des paysages monotones, dans une chaleur moite et en régalant les moustiques. Les lacs italiens du Nord semblaient une alternative plus enthousiasmante. Qu'on se le dise tout de suite : nous ne nous sommes jamais senti en danger sur ces routes pourtant inadaptées au vélo, les conducteurs italiens semblent manifestement plus respectueux que ceux du pays d'où nous venons...
jour 1 : le grand départ. Un abri providentiel nous abrite d'un orage sévère. Premier col et première "montée du soir".
Deuxième jour : Second col, Barcelonnette, un camion (le seul) nous frôle, on trouve Laurence, deuxième "montée du soir"
Troisième jour : Enfin l'Italie : longue longue descente vers Cunéo, premier capuccino, premières courses, et bivouac monté deux fois. Pas de "montée du soir".
