17 avril 2017

2017 Pâques : Ardèche

Ça y est ! L'hiver est fini et les congés sont là. On guette les prévisions météo avec fébrilité : ce sera bon... puis non,... puis finalement oui. Le prix à payer sera un fort vent du Nord, glacial, qui oblige à revoir l'itinéraire pour ne pas avoir à dormir sur les hauts plateaux.
 
 
 
 
 
 
 
Départ de Pierrelatte à 9h30. On parvient à traverser la vallée du Rhône de façon assez agréable. Les gorges de l'Ardèche à cette saison sont magnifiques, et il y a peu de circulation, sauf à la fin. Le coin de bivouac est trouvé au premier essai. Facile 😉! J'étais déjà passé par là il y a 2 ans.












Dimanche 16 avril (dimanche de Pâques) : Le soleil se lève en même temps que nous. Ou l'inverse. C'est le paradis sous notre chêne. La petite route est mimi, exactement comme on aime. On arrive assez bien à éviter la grosse route de l'axe Joyeuse - Aubenas. Heureusement parce que le peu qu'on en a vu dans un village nous a paru bien hostile.
À l'Argentière on a fait un super goûter de 11h (pizza, fromage de chèvre de pays, barres de céréales, chocolat et quelques autres trucs) en prévision de la longue montée qui venait. On en est venu à bout en un peu plus de 2 heures. En ce dimanche midi Pascal, plus personne sur les routes.
La col de la Croix Millet franchi, on se pose à la terrasse du seul bar ouvert à Jaujac, pour faire du wifi. Et pour boire qui un coca, qui une bière brune. Le couple de la table d'à côté nous envoie des signaux franchement amicaux. Au bout de 3 minutes nous voilà autour de la même table. Sophie et Alain sont cyclo-campeurs aussi, mais la catégorie au-dessus : 8 mois en Amérique Latine... Leur prochain voyage c'est au Kirghiz... Kizghir... enfin bref c'est loin. Et magie du cyclocamping, je suis d'ores et déjà invité dans mon tour de l'été prochain quand je passerai vers chez eux.
Il faut bien repartir. On me dit que la bière à été efficace. On s'arrête souvent pour admirer les orgues basaltiques, il y en a partout. Ça recommence à monter sur la route de Burzet. C'est l'heure de mettre les radars en route pour trouver un coin de bivouac... mais on ne trouve pas, la vallée est trop encaissée. À Burzet on trouve un spot de camping- cars, on se met avec eux. Manifestement c'est le seul endroit plat à plus de 15km. Beaucoup de vent.




montée du col de la Croix Millet



Burzet




Lundi 17 avril : la nuit fut froide et venteuse. On se réchauffe avec les premiers tours de pédale. Aujourd'hui c'est 18 km de montée, 80 km de descente. On s'arrête à la cascade de Ray Pic, j'avais envie de la voir depuis longtemps. Après plus de 4 heures d'efforts dans des paysages sauvages tout juste sortis de l'hiver, on arrive sur les hauts plateaux, à Lachamp-Raphaël. On dévalise la boutique de produits du pays. Le vent est glacial et on a besoin de se remplir de calories. On fait ça avec beaucoup de sérieux 😄, avec plein de bons trucs à la châtaigne.
On descend par une petite route jusque dans la vallée de l'Eyrieux, 30 km quand même. Puis jusqu'à la vallée du Rhône par la fameuse voie verte Dolce Via. Elle a été rallongée depuis la dernière fois, mais ils ont toujours pas pensé au revêtement. Du coup c'est une voie verte pour VTT. On s'est fait salement secouer sur ces cailloux.
Et on a remonté un petit bout de vallée du Rhône par la Via Rhôna, le Mistral contre nous. C'était épuisant. Arrivée à la gare de Valence juste pour monter dans le train. 












Via Rhôna

Rhône