13 octobre 2019

Danemark #3 : vers le Sud

Tout le monde le sait : jamais vers le Sud le long de la mer du Nord. Aux intempéries se rajoute le vent de face, impitoyable. Même par beau temps pédaler devient une épreuve. Chacun fait comme il peut : la musique dans les écouteurs, la mauvaise humeur,... ou faire avec. Beaucoup de pluie, constamment du vent.
 
 
 
Jour après jour, la descente vers le sud se fait en s'abritant des grosses perturbations sous les shelters, ou dans des campings assez luxueux, et en faisant fi des averses régulières. Les capes de pluie sont toujours à portée de main. On pédale en sandales pour ne pas mouiller les chaussures. Le temps pourri est tellement plus supportable à plusieurs.

en violet... le train.

Un ferry si longtemps espéré.

Retour pluvieux, retour heureux.

Une journée entière dans un shelter à regarder la pluie tomber, à lire. Nous n'étions pas les seuls.



La route cyclable 1 passe... à travers un musée...

... et directement sur la plage.

Rubjerg Knude Fyr : le phare menacé par l'érosion, qui va être déplacé sur un chariot.




Encore un shelter au paradis.


Il se voit, le mur d'eau...?




Et là nous avons décidé de nous réfugier dans un camping.

Arrêt forcé 2 jours dans un camping, à Hanstholm. Les campings d'Europe du Nord sont adaptés à la météo : ils ont tous une "community room", spatieuse, où on peut s'assoir et préparer à manger. Deux jours à regarder - encore - la pluie tomber, à lire, à enlever les limaces rentrées dans les tentes. Le jour du départ, nous sommes partis sous une averse dantesque. Bien sûr nous aurions attendu une demi-heure... "Si le temps ne te convient pas, attends 5 minutes."







Camping à côté du phare Lodbjerg Fyr.







Probablement les shelters que nous avons préférés





Les prévisions météo étaient sans espoir : bloqués 3 jours.



Trois jours à attendre que le temps passe dans un camping... beaucoup de train pour rattraper les kilomètres. Une journée pour rejoindre Hambourg. Les trains danois sont déroutants. Les gares ont été vendues, il n'y a plus de guichet, le ticket s'achète au supermarché... quand il est ouvert, et malheur à celui qui monte dans le train sans billet.
A Hambourg nos routes se séparent : il y a ceux qui continuent un peu vers Amsterdam, ceux qui continuent longuement jusqu'à l'automne en passant aussi par Amsterdam, et celui qui doit vite rentrer pour travailler. Une journée de tourisme, une journée de train, et c'est le retour.

Un camping associatif très connu au bord de l'Elbe, où le passage d'un porte-containers géant à quelques mètres est une attraction.


Hambourg




Hambourg - Grenoble en une journée de 5 trains, 4 changements, aucun retard.