6 octobre 2009

mer

8ème jour : ça fait 5 jours qu'on pédale dans les montagnes corses, et on n'a pas encore profité de la mer. Longue, très longue descente par Levie jusqu'à Sartène. Pour entrer dans Sartène en voiture, il y a des kilomètres d'embouteillages. Nous, on double tout le monde,...
on pose les vélos sur la place où se trouvent tous les bars, là où même les motos ne peuvent pas stationner, et on boit, on visite, on mange, on boit... Il faut quand même repartir. Par des petites routes écrasées de chaleur, on arrive à Campomoro. Belle descente evec vue sur le golfe de Valinco. A Campomoro, on n'a pas le choix : au camping industriel ! En attendant le soir, courses, bières, plage...

Le lendemain, pas de vélo ! On part  à pied le long de la côte vers le sud. C'est très sauvage et très beau. Les rochers en granit délirent. On y voit de drôles de formes ! On désespérait de trouver un endroit ombragé quand on tombe sur un petit coin sous les pins, au bord de l'eau, aménagé avec du bois flotté. Le paradis.

10ème jour. Le bateau pour rentrer, c'est ce soir à Ajaccio. Première épreuve : la traversée de Propriano. Même tôt le matin, le choc est rude. Un peu après, on quitte heureusement la nationale pour rejoindre Ajaccio par les collines. Ce sont nos derniers kilomètres sur l'île. Notre route est barrée par des travaux. Comme on a lus des récits de cyclos, on s'engage quand même sur une route déserte et toute neuve. Au bout de quelques kilomètres, le chantier est infranchissable. On attend patiemment que les machines bougent un peu, on nous fait signe de passer. Et hop !

L'arrivée à Ajaccio n'est pas du tout prévue pour les vélos : soit une 2x2 voies interdite aux cycles, soit un détour d'une vingtaine de kilomètres par les collines. Trop bêtes, on a fait le détour, et on s'est retrouvé sur une autre 2x2 voies interdite aux vélos. Chaleur écrasante. On fait les courses, on visite la ville, on se baigne, on va au bar... et on attend le bateau. Sur le quai, pendant qu'on mange, plusieurs touristes (en voiture) viennent nous confier qu'eux aussi, ils aimeraient bien... ils en rêvent tellement... de faire comme nous. Mais faites ! Aucun voyage n'est aussi facile à organiser ! Comme à l'aller c'est un peu confus pour enregistrer les vélos, mais comme à l'aller ça se passe bien.